Les bardages bois

Un bardage bois est caractérisé par différents éléments, qui définissent son coût fourni/posé :

• L’essence du bois : le Douglas (le plus répandu), le Red Cedar (le plus coûteux), le Pin et le Mélèze ;
• La finition : brute, rabôtée, lasurée ou peinte ;
• Le sens de pose : horizontal, vertical, en diagonale ;
• L’aspect fini : pose à rainure/languette, à claire-voie (lames espacées par un vide), ou bien à recouvrement...

Pour comparatif, le bardage le moins coûteux est le pin, en pose horizontale, à recouvrement (rainure-languette) ; le plus coûteux est le Red Cedar lasuré, à claire-voie, en pose verticale.

Plus le produit est «travaillé» (peinture, profil spécifique, ...), plus il est coûteux.

Le sens de pose influe aussi sur le coût : par exemple, l’impérative ventilation du bardage (entre le mur et la lame de bardage) impose un double tasseautage dans le cas d’une pose verticale.

Les projets intègrent assez souvent différents type de pose (horizontal/vertical, à recouvrement/claire-voie) afin de créer des volumes et de casser la dynamique «cabane du Canada».

Les bardages bois autorisent toutes les audaces !

Le bois peut aussi être mixés avec d’autres vétûres, telles que l’enduit STO (sur fibre de bois extérieure) ou des bardages à base de résine ou de fibro-ciment.

Attention, une garde au sol de 20 cm (cf ci-dessus) est nécessaire à la bonne ventilation du bardage (entre le mur et les lames de bardage), permettant son assèchement rapide après de fortes intempéries.